Concours de nouvelles CARREFOUR/MAXIME CHATTAM

ça fait pas trop cliché les initiales ?

je demandais car dans mon histoire il y traîne un mouchoir avec 2 initiales brodées et aux bords effilochés  

En effet il ne reste bien peu de ces merveilles du temps passé, garde les précautionneusement !

Je pensais bien qu'il fallait insérer le mouchoir bien avant, mais j'espérais que non ^^. Pour moi "commencer" pouvait rester un peu vague, le temps de placer le décor, snirf je vais devoir trancher dans les phrases  

Enfin, même si je ne participe pas, j'ai plaisir à imaginer cette histoire, elle servira peut-être une autre fois.

Du coup, vous m'avez fait peur, mais j'ai réussi à glisser l'entrée du mouchoir de la quatrième à la première phrase, donc ça devrait-être OK ^^

Tu fais bien.
Je me suis inscrite comme lectrice, sans trop lire encore pour ne pas influencer mon histoire. Sur les 7 histoires, 2 parlent tardivement du mouchoir (en 6ème et 7ème lignes) *part se tirer les cheveux"

j'ai trouvé l'astuce

 Je vais commencer avec un truc du genre "Tout avait commencé en mettant la main sur un mouchoir inconnu. Elle ferma ses paupières et se remémora ce jour si singulier, prémices de sa nouvelle vie."

Alors pour moi idem, j'ai compris que c'était dans la toute première phrase qu'il fallait le placer !

Dans le doute, sait-on jamais, j'ai ouvert sur le mouchoir et il est décrit la ligne suivante.

Il s'agit pour ma part comme sujet d'une nouvelle sur mon roman, un moment difficile dans la vie de mon héroïne  

Mais moi aussi comme Aventador je crois si je ne m'abuse, je trouve ma nouvelle archi nulle, pfff....

Espérons que nos concurrents seront disqualifiés alors, et que l'un d'entre nous gagne !!

Héliotrope, courage !

Personnellement j'en suis à 1/3 de ma nouvelle, 10 000 caractères et des virgules ! 5 pages.

5 pages absolument nazes que j'ai envie d'envoyer valser dans la corbeille de mon ordinateur.

Que je te comprends !  

Allez tout le monde, haut les coeurs, courage ! Je ne veux plus sentir ce vent de défaite qui flotte ce soir, on est des warriors ou pas ?!

Je vais insuffler un peu d'optimiste, en ce qui me concerne, je trouve ma nouvelle pas si mauvaise ! Je ne dis pas que c'est THE chef d'oeuvre, mais elle me plait bien. J'avais peur de la dénaturer en la modifiant comme ça et en l'allongeant autant, mais finalement elle m'a permise de creuser des pistes intéressantes

il y a toujours des solutions, écris là à la première personne et une fois satisfaite tu modifies le tout pour qu'elle soit à la troisième. Moi je suis partie d'une histoire en lien avec un paysage de mes vacances et de fil en aiguille l'histoire se construit. Je ne sais pas si ce sera un chef d'oeuvre mais tant qu'on se fait plaisir c'est l'essentiel !

Ah ah Plume, un nouveau roman en perspective ? Je veux voir ste nouvelle ! ^^

Asyne, ta méthode est intéressante. J'y ai moi même pensé déjà ^^

Bon, pour ce matin, j'en suis à 11 000 caractères ! j'espère faire encore 9000 cara d'ici ce soir, comme ça demain je clôture sur les derniers 10 000.

Courage à tous !
On va avoir besoin de rebosser sérieusement nos textes, n'est-ce pas Héliotrope ? :p

Je cherche, je cherche, et ce n'est pas tant ce fichu mouchoir qui me bloque que le reste. Passé la première phrase (déjà pas terrible), je n'arrive à rien.

Courage Aventador !

Moi je suis quasiment à la moitié. Près de 15 000 caractères pondus en deux jours, 6 pages !
plus que 5 000 caractères pour avoir mon quota du jour, et je suis dans les temps ! J'espère bien le finir demain soir ^^

Bravo ! Tu vas y arriver !

Merci Hélio, tu en es où toi ?

Moi j'ai dépassé mes 15 000, ça y est ! je débute ma 7e page. Ca avance pas vite, mais il me reste encore de quoi sous le bras, pour combler le vide !

Il est vrai qu'avec les kleenex, ça aurait tout changer ! J'aurais peut-être fait une histoire rigolote sur une famille débordée dans un super marché qui achètent des kleenex entre autre. Fin bref !

J'en suis à 16 000 caractères pour ma part. Je grappilles de ci de là avant de rajouter deux-trois passages qui me feront bien noircir une ou deux pages de plus !

Hélio, tu devrais moins faire de fixation sur ton joli mouchoir je crois ^^"

Et bien en ce qui me concerne, j'ai finalement atteint les 30 701 caractères exactement ^^

Le mouchoir chez moi ne fait que lancer le récit et n'a pas une importance cruciale, mais j'ai pris un beau mouchoir en tissu avec initiales hélio

Une dernière correction par quelques personnes et hop là, direction postage sur le site !  

Félicitation Plume !

Moi j'en suis actuellement à 23 258 mots ! j’essaierai de finir ce soir, il me reste encore un peu à tirer par contre je suis bloquée niveau scenario pour un passage ><

(Une sorte de chute que je veux introduire, mais je n'ai pas encore trop idée de quoi....)

Je verrai bien !

Bon bon. J'ai réussi à dépasser le stade de la première phrase et de l'embryon d'idée. Ce n'est pas si mal. Je verrai si je tiens sur la longueur. Par contre, j'ai rapidement abandonné la piste du mouchoir brodé d'initiales parce que... vous aviez déjà la même ! Pas grave, je suis parti ailleurs.
Pas de titre pour l'instant, mais l'envie de dédier mon texte à ma mère.
Voici ce que j'ai écrit pendant ma pause méridienne (et pas touche à mon idée, hein, vu que j'en ai qu'une! ) :

"Ton mouchoir, ce carré de soie ambre dans lequel je me perds et te respire encore...

Antoine referma la petite boîte émaillée de bronze et d'or qui regorgeait de tant de souvenirs. Il ne parvenait pas à s'en détacher. Comme à chaque fois qu'il se devait d'évoquer Hélène.

Hélène... Ca fait près de trente ans que je dois lui parler de toi, de nous, mais c'est trop dur, trop violent. Parce qu'il me détesterait sûrement s'il savait. Il me déteste déjà, peut-être parce qu'il se doute. Seulement, je ne veux pas affronter ses reproches, ses silences,  son regard. Je préfère prendre la plume pour tout lui avouer. Et après fermer les yeux. Pour toujours.

Le sexagénaire porta son mug anglais à sa bouche et avala une gorgée de thé brûlant avant de le reposer sur le secrétaire Louis-Philippe. A la lumière d'une lampe de bureau old style en laiton chromé, l'homme harassé de lassitude cherchait ses mots pour s'adresser à Vincent. Taper un texte impersonnel, dénué de sentiment, sur son netbook aurait été plus facile. Il se serait contenté de raconter les faits, rien que les faits. A la manière d'un chroniqueur ou d'un pigiste. Une trahison de plus, une trahison de trop. Le stylo Montblanc et le papier à lettres acheté pour l'occasion lui paraissaient soudainement presque aussi incongrus que l'idée même de passer aux aveux à présent. Parce qu'après tout ce temps passé à enfouir ce secret sous des tonnes de faux-semblants et de bien-séance, il devait certainement y avoir prescription, non ? Non, impossible d'y échapper. Il lui fallait désormais cracher cette putain de vérité, celle qui fait mal, celle que l'on n'admet. Ce n'était pas une vague bafouille anodine qu'il s'apprêtait à écrire à son rejeton, mais la douloureuse confession d'un père à son fils. Un fardeau qu'il charriait sur ses épaules depuis trop longtemps. Le poids du mensonge et de la honte. Le poids d'un crime. Celui que Vincent ne lui pardonnera jamais.

Hélène...

Antoine pleurait, silencieusement. Pour la première fois depuis le décès de son épouse, un soir de mai 1980. Des sanglots étouffés, comme ceux qu'on ne montre pas. Une larme finit sa course sur le sous-main de cuir brun. Il se noyait dans des songes qui le ramenaient à des années-lumières de là, sous les pavés révolutionnaires du printemps 68."

Qu'en pensez-vous (si toutefois vous en pensez quelque chose...)?

C'est donc le tout début ? Moi, je trouve ça bien ; deux petits trucs, cependant :

1. Comme à chaque fois qu'il se devait d'évoquer Hélène. pourquoi est-ce une obligation ? pourquoi se contraint-il à cela ? C'est curieux, ce devait
   
2. bien-séance : en un seul mot.
   

Ouala. Je relirai peut-être un peu plus tard.

Oui, c'est le tout début. Evoquer Hélène est une obligation à chaque fois que son fils l'interroge à son sujet. Sinon, il n'en parle pas, comme si elle n'avait jamais existé.

Merci pour ton avis.